La Fête de la Science 2019, les 04, 05 et 06 Octobre à La Seyne sur Mer - Le 9e Village des Sciences de La Seyne sur Mer, Des mondes de science Une vingtaine de stands sont ouverts en continu : changement climatique, biodiversité, innovation et recherche fondamentale. Les connaissances les plus récentes sont à la portée des visiteurs, grâce aux nombreux chercheur.es, ingénieur.es, technicien.nes, médiateur.rices présents, le vendredi 04 pour les écoles et pour les tout publique pendant 2 jours, le Samedi 05 octobre de 10:30 à 18:00 et dimanche 06 octobre 2019 de 10:30 à 17:00. Au programme: présence de plusieurs stands, des expositions scientifiques en visite libre et un programme d'animations à La Seyne-sur-Mer. Demandez le programme !..
Animation portant sur les pollutions de l'eau (déchets, bactériologique et chimique) et prenant appui sur une simulation d'analyse bactériologique de l'eau. Proposé par : Surfrider Foundation Europe. C'est en vulgarisant un discours scientifique que nous le rendons accessible à tous ! Ainsi une animation pertinente et originale peut être proposée : le public est amené à manipuler du matériel de laboratoire, interpréter et analyser les résultats obtenus avec l'accompagnement de l'intervenant de Surfrider. Le matériel d'analyse que nous utilisons dans les laboratoires sera amené sur le stand et utilisé par le public (dans la mesure des possibilités techniques). Tous pourront alors comprendre quelles sont les origines des pollutions, comment et pourquoi nous les mesurons. Le fil conducteur de cette animation permet de découvrir : Les activités nautiques pratiquées sur le littoral méditerranéen; Les différentes origines des pollutions sur le bassin versant et le protocole d'analyse de la qualité de l'eau de mer. L'analyse de la qualité bactériologique de l'eau est ainsi complètement présentée de son utilité à ses répercussions, en passant par les phases techniques d'analyses en laboratoire. Les résultats alors obtenus seront commentés et interprétés. A la fin de la réflexion, des pistes de « gestion » sont envisagées afin de voir comment prévenir, administrer et combattre les différentes pollutions littorales. Conférenciers : Surfrider Foundation Europe - Organisé par : Surfrider Foundation Europe.
La Division Technique de l'INSU (institut du CNRS), basée sur le territoire TPM par son site de La Seyne-sur-Mer, présentera une partie de ses activités liées à la mer. Le stand de la DT INSU (Division Technique de l'Institut National des sciences de l'Univers) présentera les différents axes de recherche menés sur les technologies marines et sous-marines. Des ateliers seront proposés aux classes de primaire et de collège pour les aider à mieux comprendre les phénomènes d'échanges des masses d'eaux dans les océans. Les plus petits connaîtront les secrets des mécanismes des océans. Le stand de la DT INSU proposera au visiteur de découvrir les technologies employées pour les méthodes d'observation en océanographie dans le cadre des recherches menées par les laboratoires de la façade Méditerranéenne. Deux axes principaux seront présentés dans l'exposition : les observatoires fond de mer et les instruments et engins sous-marins (gliders). Conférenciers : CNRS - DIVISION TECHNIQUE DE L'INSU - Organisé par : CNRS - En partenariat avec : CNRS : MIO, CPPM, DR20 / IFREMER.
Qui est vraiment le moustique tigre ? Venez découvrir les missions du Muséum départemental du Var ainsi qu'une espèce en particulier : le moustique tigre ! Conférenciers : Muséum départemental du Var et la cellule Gestion des Risques Sanitaires Direction de l'Ingénierie Territoriale - Organisé par : Département du Var.
Sur ce stand, 3 "ateliers" seront proposés. L'un des ateliers s'intéresse au monde des nanoparticules et à la couleur de l'or nano. Le second atelier présente des expériences de chimie amusantes et colorées. Le troisième atelier s'intéresse à des expériences d'optique. Le discours est naturellement adapté à l'âge du public.
De la couleur de l'or : Et si l'or n'était pas toujours doré ? Si sa couleur dépendait de la taille des grains d'or ? On va préparer en direct des nanoparticules d'or par voie chimique et observer les changements de couleur en fonction de leur taille, de leur forme. On définira l'échelle du monde nanométrique par comparaisons ("si la nanoparticule avait la taille d'un ballon de rugby, un DVD aurait la taille de la France" ; "si on rétrécissait la Terre jusqu'à la taille d'un ballon de foot, un ballon de foot deviendrait aussi minuscule que la nanoparticule...") et on expliquera les mécanismes de l'interaction de la lumière avec la matière qui "produisent" la couleur d'un objet.
Expériences Chimiques Amusantes : Plusieurs expériences chimiques amusantes seront réalisées : • Fabrication de slime magnétique et démonstration de lévitation. Le Slime® est une matière vraiment étonnante, pour ses propriétés physiques (visqueuses et élastiques) mais quand elle est en plus magnétique, elle se met à engloutir des aimants ! Les propriétés du magnétisme sont fascinantes. Il est facile de faire léviter une plaque de carbone pyrolytique à l'aide de puissants aimants en néodyme. • Réalisation d'expériences d'oxydo-réduction colorées sur des métaux : Pour être apprenti chimiste, il faut être un peu apprenti sorcier : comment faire apparaître puis disparaître une couleur juste en secouant un flacon contenant du glucose et de la soude ? Et comment transformer un fil de fer en fil de cuivre ? • Réactions acido-basiques éruptives : Et si on créait une éruption gazeuse par une réaction chimique acido-basique ?
Jeux de lumière : Illustrer les phénomènes optiques par des expériences simples (réfraction, diffraction ...) avec un rayonnement laser. Conférenciers : Virginie Chevallier, Marie Angèle Frémy et Patricia Merdy - Organisé par : IM2NP.
Stand Orange : des démonstrations manuelles et d'autres qui demandent plus de reflexion - Orange présentera : le déploiement de la fibre optique : Découvrez tout le parcours de la fibre jusqu'à votre logement, apprenez à souder une fibre et obtenez votre diplôme de soudeur • la domotique pour Orange : maquette et casque de réalité virtuelle pour appréhender les usages • des exemples d'Intelligence Artificielle montrant l'apprentissage par une machine (ex : reconnaissance d'une couleur) et l'approche par l'IA de la recherche d'une solution à un problème (ex : tracer une droite frontière entre 2 populations d'objets sur un écran). Conférenciers : Christophe Guion Olivier Daguillon Wajdi Nouira - Organisé par : Olivier Daguillon.
Un atelier pour petits et grands sur les énergies utilisées au quotidien et celles de demain - Les Petits Débrouillards vous proposent un atelier pour expérimenter ensemble et comprendre les impacts de l'activité humaine sur la biodiversité et le climat. Nous partirons à la découverte des énergies, les renouvelables ou non pour comprendre ensemble leurs avantages et leurs inconvénients. Construction de machines ou maquettes utilisant l'énergie éolienne, solaire, électrique, etc., expériences pour parvenir à produire de l'énergie, débats sur les différentes énergies, leurs avantages et leurs inconvénients seront au programme !Les participants seront aussi invités à raconter avec nous une histoire dont ils seront les héros sur cette même thématique... l'occasion d'échanger ensemble, de faire travailler son imagination pour penser les énergies et modes de production de demain ... Conférenciers : Animateurs scientifiques - Organisé par : Les Petits Débrouillards PACA (antenne Var).
La biodiversité en milieu urbain ou périurbain fait l'objet de revendications croissantes de la part des citadins désirant plus de nature, entre pressions & conscience des services rendus. Que faire ? - Comment la biodiversité s'adapte t-elle au changement climatique et à l'anthropisation ? La biodiversité en milieu urbain ou périurbain, subit au contact des aménagements humains une pression de plus en plus intense. Elle fait dans le même temps l'objet de revendications croissantes de la part des citadins, qui expriment leur besoin de contacts avec la nature, tandis qu'émerge la conscience des « services rendus » par la nature en ville. • La « Nature en ville » est au cœur des enjeux contemporains. En assurant des services écologiques majeurs (réduction des pollutions, des îlots de chaleur, des eaux de ruissellement, ?) dans un milieu urbain toujours plus dense et minéral, la nature sous toutes ses formes est indispensable pour faire face aux défis environnementaux que sont le réchauffement climatique et l'érosion de la biodiversité mais aussi pour contribuer à un cadre de vie plus agréable et répondre aux enjeux de santé humaine. Pour accélérer la dynamique de « renaturation » des villes, il est nécessaire d'inclure la nature dans l'ensemble des politiques publiques et d'en faire un élément structurant de l'aménagement urbain. Il est important d'insister sur l'enjeu social de la biodiversité urbaine, qui doit répondre aux besoins des habitantes et habitants mais qui doit aussi contribuer à la solidarité des villes avec les campagnes qui ne cessent d'être artificialisées du fait de l'étalement urbain. • Proposer de nouveaux modes constructifs répondant aux enjeux écologiques.
On dispose de suffisamment de retours d'expériences désormais pour affirmer que la nature rend des services à la ville qu'elle ne peut ignorer : •• accroître la végétation urbaine améliore la qualité de l'air et protège de l'effet d'îlot de chaleur ; •• - préserver des sols vivants et perméables est indispensable au cycle de l'eau et prévient les inondations ; •• - restaurer les habitats de certaines espèces, comme les pollinisateurs sauvages, est aussi un moyen de se prévenir intelligemment des pathogènes L'utilisation de matériaux bio-sourcés produits et fournis localement, permet également de réduire les impacts globaux d'un projet, au-delà du territoire. Ce concept de « biodiversité grise » par analogie à l'«énergie grise » représente un nouveau défi majeur pour les concepteurs. La biodiversité n'a encore pas dit son dernier mot et des résultats de recherche de plus en plus nombreux mettent en avant ses bienfaits pour la qualité de vie des riverains. Ces conclusions ont introduit le concept de « biophilie », qui met en lumière l'existence d'un lien instinctif entre l'homme et la nature. Ce concept est reconnu depuis peu comme un facteur clé de la conception et du développement des espaces de travail.
Mais comment définir cette « ville de demain » ? Les acteurs et actrices de l'aménagement urbain doivent faire de la nature un élément structurant et davantage coopérer : paysagistes, écologues, scientifiques, urbanistes, associatifs, élues et élus doivent imaginer ensemble une ville accueillante, résiliente et durable. Le citadin devient quant à lui un pilier de cette évolution en réclamant une meilleure qualité de l'espace public et en participant à sa renaturation. • Pour mieux aborder cette thématique, nous allons mettre en place des expériences pour comprendre l'évolution urbaine, comment faire pour redonner à la ville de la nature et de valoriser la biodiversité existante, tout en faisant face aux transformations climatiques en cours. Nos expériences se fonderont ainsi sur l'intégration d'un écosystème se renouvelant lui-même au sein de notre urbanisation. Elles seront divisées en trois fils conducteurs : 1- L'impact néfaste de l'urbanisation à outrance sur l'écosystème, les bénéfices d'un écosystème. La nécessité d'intégrer un écosystème participatif à notre mode de vie. 2- Les actions possibles à mettre en place, et ses gestes dans notre quotidien. 3- Les futurs projets et leurs bénéfices pour l'homme et son environnement.1- Sur le même principe que le cycle de l'eau, la mise en place d'un écosystème est fondée sur le principe d'un cercle vertueux : si la pollution due aux gaz à effets de serre a un impact néfaste sur notre faune et notre flore, leurs répercussions feront subir un effet boule de neige à notre planète.
Ici, chaque action entreprise par l'homme verra ses fonctionnalités écologiques s'améliorer et se connecter les unes aux autres. Par exemple, intégrer d'avantages de cours d'eau traitées et saines en ville permet de faciliter la mise en place de jardins potagers, qui lui-même accentue la pollinisation ? Animations prévues (exemples non exhaustifs): • expériences sur l'effet de serre. Analyse des chiffres et déduction de l'impact sur l'environnement. (Tortues, flore, fonte des glaces?). • Analyse d'un écosystème (mettre en parallèle avec l'impact de l'homme), avec pour support un biome miniaturisé. S'appuyer sur la chaine alimentaire. Intégrer l'écosystème à notre vie quotidienne est ainsi une nécessité. • 2- De nombreux gestes et solutions existent déjà pour intégrer d'avantage l'environnement à nos villes. Animations prévues (exemples non exhaustifs): -Comparaison sur maquettes de l'absorption des sols cultivés et des sols goudronnés. (Incitation à la mise en place de potagers?) -Expérience sur la pollinisation • 3- Dans cette dernière partie nous tenterons de nous projeter dans une ville verte future, afin de voir quelle est son fonctionnement et quelles sont ses nouvelles techniques ;
Animations prévues (exemples non exhaustifs): • Une ville dont les énergies sont 100% naturelles : expérience sur les éoliennes. Analyse de la future exploitation des énergies naturelles par l'homme. • Analyses et débats de futurs projets : tours compostables. (En début d'année, le Musée d'art moderne et MoMA PS1 (à New York) ont sélectionné « les tours circulaires de briques organiques et réfléchissantes » ? appelées « Hy-Fi » ? de l'agence The Living en tant que lauréates de la 15e édition du programme Young Architects (YAP). La structure temporaire sera construite au moyen d'une nouvelle méthode de bio-design mettant à profit des matériaux entièrement organiques.) • Des parcs « éponges » (Ce n'est un secret pour personne que le Gowanus Canal, à New York, est un désastreux mélange de déchets toxiques, d'eau de ruissellement polluée et d'eau d'égout brute qui ont tous été ? c'est très regrettable ? rejetés directement dans les divers plans d'eau de la région. Il existe toutefois un petit projet répondant au nom de « parc éponge », dont le but est de transformer cette zone de Brooklyn en sanctuaire propre et bien filtré, créant ainsi un modèle à suivre pour l'avenir de l'urbanisme.).
Explications : L'organisme Gowanus Canal Conservancy et la firme d'architectes dlandstudio ont annoncé à l'été 2013, un plan de revitalisation qui utilisera des zones tampons ainsi que des marécages de remédiation afin de ralentir, absorber et filtrer les eaux polluées de Gowanus avant qu'elles n'atteignent le canal lui-même. Ainsi, non seulement le Parc Éponge transformera-t-il 11,4 acres de terres contaminées en zone riveraine agréable, mais il offrira également une solution continue d'absorption des polluants qui continuent de contaminer ce champ de bataille industriel. « Dans ce processus nommé phytoremédiation, des plantes spécialement sélectionnées métabolisent les polluants et les métaux lourds qui se trouvent dans les eaux contaminées », peut-on lire sur le site Web de l'American Society of Landscape Architects. « Les eaux usées provenant des systèmes d'égouts sont stockées puis relâchées doucement dans ce système paysager. »)
Ainsi, le grand public pourra à la fois expérimenter et débattre sur ce sujet en s'appuyant sur des travaux de chercheurs travaillant en France et en Suisse. Conférenciers : Chercheurs en herbe - Organisé par : Chercheurs en herbe.
Chez les reptiles, naitre mâle ou femelle ne va pas impliquer les même avantage et/ou inconvénients ! Des différences morphologiques et comportementales opèrent sous l'effet de la sélection sexuelle - Le dimorphisme sexuel est l'ensemble des différences morphologiques plus ou moins marquées entre les mâles et femelles d'une espèce. Chez les Reptiles, ces différences peuvent être saisissantes. Les mâles sont en général davantage soumis à la sélection sexuelle alors que les femelles ont pour principale préoccupation l'avenir de leur progéniture. Ses différences vont engendrer des morphologies et des comportements différents qu'il va être possible d'observer avec une lecture attentive. Plus généralement, le dimorphisme sexuel peut porter soit sur des caractères sexuels primaires (par exemple les organes génitaux), soit sur des caractères sexuels secondaires, qui peuvent être morphologiques, physiologiques ou comportementaux. A l'inverse, on parle de monomorphisme sexuel pour les espèces dont les membres des deux sexes sont semblables.
Chez les ophidiens (serpents), le mâle se différencie de la femelle par une queue plus longue avec une importante musculature. Cette morphologie lui permet de porter les hémipenis (l'organe reproducteur mâle) et est un critère de sélection sexuelle lors des compétitions entre mâles qui s'effectuent entre queues. On constate également des disparités au niveau de la taille des individus, les mâles plus gros possédent une taille plus large et seront préférentiellement choisis par les femelles au détriment de ceux de petites tailles. Les mâles sont aussi pourvus d'une plus grande mâchoire le permettant de consommer des proies de taille supérieure. Chez les sauriens (lézards), le dimorphisme est morphologique avec une taille plus grande et plus trapue, plus imposante voir disproportionnée chez les mâles de certaines espèces et plus de coloration. Il y a également des différences en terme de physionomie avec des pores fémoraux plus développés chez les mâles. Ces pores sont une série d'orifices présents au niveau de la face intérieure des cuisses du lézard et elles permettent la sécrétion de phéromones dont l'objectif est d'attirer une partenaire ou pour marquer son territoire.
Chez les chéloniens (tortues), c'est l'inverse. Les femelles présentent des dimorphismes sexuels sur le plan morphologique avec une taille plus imposante. Par exemple, les femelles de tortues d'Hermann sont plus grosses et grandes afin de disposer de place pour disposer les œufs dans leur corps. La forme de la carapace diffère aussi selon le sexe. La femelle a une forme trapézoïdale et le mâle ovale. La dernière écaille sur la dossière, c'est-à-dire l'écaille supracaudale, est recourbée chez le mâle procurant ainsi protection aux organes génitaux présents au niveau de la queue. La queue du mâle est plus grosse et plus longue en raison des hémipenis cachés qui sortent lors de l'accouplement. Conférenciers : Laura Kouyoumdjian, Guillaume Fosseries, Sébastien Caron, Jean-Marie Ballouard, Station d'Observation et de Protection des Tortues et de leurs Milieux (SOPTOM) - Organisé par : Station d'Observation et de Protection des Tortues et de leurs Milieux (SOPTOM) - En partenariat avec : Centre d'Etudes Biologiques de Chizé (CEBC-CNRS).
Exposition Récifs"O"Crochet : art suranné et avenir de la biodiversité marine - Un récif de corail au crochet, voila de l'inattendu. Un dialogue art /science dans le temps : des cabinets de curiosité d'antan aux récifs actuels, quel avenir quand le multicolore passe au blanc ? L'art du crochet est un art ancien. Désuet dites-vous ? Quand chrocheteuses et chrocheteurs font apparaître des formes rappelant les formes naturelles sous-marines, le dialogue art/science prend naissance. A l'heure où le crochet était une activité courante et d'utilité quotidienne, le corail embellisait les cabinets de curiosité et suscitait de nombreuses questions ... Animal, végétal ? Vivant, minéral ?
Après moults controverses, ces questions scientifiques sont désormais tranchées. Et le crochet n'a pas résisté aux conforts de la société de consommation. Désomais, plastiques et tissus synthétiques ont envahi nos maisons et penderies. Les conséquences sont visibles sur le corail : les explosions de couleur ont laissé place à des murs blancs. Crocheteuses et crocheteurs souhaitent sensibiliser les publics aux conséquences de nos modes de vie sur la biodiversité. Petites mains, patientes, ils ont crocheté des heures pour proposer cette exposition unique. Au temps suspendu, ils ont aussi pratiqué la mathématique hyperbolique, tout comme les coraux du récif lors de leur développement ontogénétique. Ainsi, chrocheteuses et chrocheteurs ont-il fait apparaître les formes naturelles de certaines faunes marines. Et boucler encore une autre boucle. Laissez-vous surprendre et apprendre vendredi, samedi et dimanche en visitant cette exposition inédite. Et dimanche 06 octobre, rencontrez les artistes et initiez-vous au crochet hyperbolique. C'est aussi la mathématique qui vous attend au bout du fil ... Retrouvez le collectif Récifs"O"Crochet sur facebook : @recifsocrochet
Performances et démonstrations vous attendent également sur la place du Village - Perdez-vous dans le labyrinthe des expositions : neutrinos, santé et innovation, les 80 ans du CNRS en Provence, travaux d'élèves. Entrez dans la connaissance au risque de vous y perdre quelques instants ! Dimanche est consacré aux liens arts et science : street-artistes, vidéastes, crocheteuses seront présents pour partager leur regard de la science. L'innovation, enfin, sera bien présente : au service de la domotique, de la connaissance et la restauration du patrimoine, de la compréhension de l'infiniment petit et l"infiniment grand, LA SCIENCE SE RACONTE AUJOURD'HUI ET C'EST PEUT-ÊTRE DÉJÀ DEMAIN !! Boissons fraîches vendues sur place. Inauguration officielle le samedi 5 octobre à partir de 11h00 (horaire sous réserve). Programme et ateliers susceptibles de modifications.