Alerte Enlèvement: Vanille, de sexe féminin, âgée de 1 An, le 07/02/2020 - Vanille, de sexe féminin, âgée de 1 an, de type métisse, mesurant 1m, yeux noirs, cheveux couleur brun foncé, courts et frisés, aurait été enlevée à ANGERS (Maine et Loire), 3 rue Lebas le 07 février 2020, vers 17H30. Le suspect est sa mère STEPHAN Nathalie, âgée de 40 ans, vêtue d'une doudoune et d'un legging, et susceptible de se déplacer en transport en commun dans l'agglomération angevine. Si vous localisez l'enfant ou le suspect, n'intervenez pas vous-même mais appelez le 197 ou envoyez un courriel à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.. source: www.alerte-enlevement.gouv.fr.
MàJ: La fillette d'un an a été retrouvée morte ce dimanche. Sa mère dit l'avoir tuée dès vendredi - Samedi 08 février 2020 au soir, sur toutes les chaînes de télévision, à la radio et sur Internet, le message désormais bien connu de l’alerte enlèvement est apparu. En cause: la disparition suspecte d’une petite fille d’un an, Vanille, à Angers. C’est aussi là que son corps sans vie a été retrouvé ce dimanche soir. Au lendemain du déclenchement de l’alerte enlèvement, Éric Bouillard, procureur de la République d’Angers, a expliqué pourquoi cette décision a été prise. Sur Franceinfo, il raconte: “Vanille est confiée à sa mère. Elle est hébergée actuellement entre une famille d’accueil et un foyer maternel, qui reçoit sa mère et qui lui permet de s’occuper de sa fille pendant un temps donné.”
Un précédent il y a quelques années - En l’occurrence, Nathalie Stephan avait droit à 48 heures avec sa fille, y compris en dehors du foyer, mais elle aurait dû la ramener au plus tard vendredi à 17h30. Ce qu’elle n’a pas fait. “La maman devait remettre l’enfant vendredi soir aux services de l’aide sociale à l’enfance. Elle a quitté le foyer sans donner un signe quelconque vers 11 heures vendredi”, a poursuivi Éric Bouillard. Pour autant, les autorités n’ont déclenché le plan d’urgence que 24 heures plus tard. “Il y a d’abord des recherches qui sont faites à partir des points de chute que l’on pouvait connaître et parce que la maman n’avait pas nécessairement de moyens de locomotion”, a justifié le procureur de la République d’Angers. “Elle n’utilise généralement que les transports en commun. Devant le caractère vain des recherches locales, il a été décidé de déclencher le plan alerte enlèvement”, a-t-il ajouté.
En outre, le magistrat a rappelé que l’alerte enlèvement n’est activée que lorsque l’intégrité physique d’un enfant enlevé est menacée. Ce qui est désormais le cas. “La maman présente des fragilités, une personnalité qui nécessite une prise en charge, sur le plan éducatif et médical. Son enfant n’est âgé que d’une année et elle doit être en toute sécurité. C’est ce qui a justifié qu’on déclenche le plan alerte enlèvement, en estimant qu’il pouvait peut-être y avoir un danger pour l’enfant”, a ajouté le procureur. Cherchant à expliquer, au cours son intervention face à la presse, pourquoi l’alerte enlèvement avait mis plus de 24 heures à être déclenchée, le procureur de la République d’Angers est revenu sur un précédent. “Par le passé et dans des conditions quasi similaires, les mêmes faits s’étaient produits avec un autre enfant et s’étaient terminés par un retour de la maman. Donc pour l’ensemble des services qui la suivaient, c’était une des hypothèses d’issue de cette affaire.” Finalement, l’arrivée attendue de la tempête Ciara sur la moitié nord du pays a accéléré la nécessité de retrouver Vanille au plus tôt; en effet, les conditions météo pourraient rapidement se dégrader dans la région alors même que les conditions d’hébergement de la fillette ne sont pas connues.