Chikungunya, Dengue, Zika: Le Moustique vecteur de ces Maladies est sous Surveillance du 1er Mai au 30/11/2018 en Métropole - L’Aedes albopictus dit « moustique tigre » est installé depuis de nombreuses années dans lesL’Aedes albopictus dit « moustique tigre » est installé depuis de nombreuses années dans lesterritoires ultra-marins, notamment dans l’Océan Indien où il est actuellement à l’origine d’uneépidémie de dengue sur l’île de La Réunion. En métropole, il s’est développé de manièresignificative et continue depuis 2004, et est désormais présent dans 42 départements, chiffre qui a doublé ces deux dernières années.
Sa capacité à être « vecteur » du chikungunya, de la dengue ou du zika, en fait une cible de sa capacité à être « vecteur » du chikungunya, de la dengue ou du zika, en fait une cible desurveillance prioritaire, pour les autorités sanitaires et leurs partenaires, durant sa périoded’activité en métropole du 1er mai au 30 novembre. L’objectif de cette surveillance renforcée est double. Il s’agit à la fois de ralentir la progression deL’objectif de cette surveillance renforcée est double. Il s’agit à la fois de ralentir la progression del’implantation du moustique tigre dans les départements et de limiter le risque d’importation et decirculation des virus dont il peut être le vecteur en métropole.
Dans un contexte d’épidémie de dengue sur l’île de La Réunion et d’échanges réguliers entre ceDans un contexte d’épidémie de dengue sur l’île de La Réunion et d’échanges réguliers entre ceterritoire ultra-marin et la métropole, il existe un risque d’importation de ce virus qui pourrait être àl’origine d’un début de cycle de transmissions « autochtones » (c’est-à-dire des cas de personnespiquées et contaminées en métropole) de la maladie en métropole. En effet, le moustique tigre s'infecte en piquant un voyageur malade et transmet secondairement le virus à des personnes non-immunisées lors d'une prochaine piqûre. Ainsi, un cycle de transmission autochtone est généré et peut être à l'origine d'un ou plusieurs foyers épidémiques.
Recommandations pour les voyageurs - Les autorités sanitaires recommandent aux personnes se rendant à La Réunion, de se protégercontre les piqûres de moustique, y compris en journée, en utilisant des répulsifs pour la peau et lesvêtements, et en portant des vêtements longs et amples.Si une personne présente dans les 7 jours suivant son retour en métropole des signes évocateurs dela dengue (douleurs articulaires, douleurs musculaires, maux de tête, éruption cutanée avec ou sansfièvre, conjonctivite), elle doit consulter un médecin et continuer à se protéger contre les piqûres demoustiques, y compris en utilisant si possible une moustiquaire, afin de ne pas transmettre la maladieen métropole, si le moustique tigre est présent dans le département.
Ces recommandations sont valables pour tous les voyageurs à destination d’une zone. Ces recommandations sont valables pour tous les voyageurs à destination d’une zoneoù le chikungunya, la dengue et le zika sont présents, et en particulier: les Antilles, la Polynésie française, l’Amérique centrale et du Sud, les îles françaises du Pacifique, Mayotte, les Seychelles, la Guyane, l’Asie du Sud-Est ...
Un risque réel de développement d’un cycle de transmission autochtone en métropoleUn risque réel de développement d’un cycle de transmission autochtone en métropoleDepuis les premières identifications de cas sporadiques de dengue et de chikungunya dans lesdépartements des Alpes-Maritimes et du Var en 2010, plusieurs foyers autochtones de ces maladiessont survenus au fil des ans, confirmant la possibilité qu’une chaîne de contamination de ces maladiesse mette en place en métropole, là où le moustique tigre est installé :
- 11 cas autochtones de dengue ont été signalés dans l’Hérault en 2014
- 7 cas autochtones de dengue dans le Gard en 2015 ;
- 17 cas autochtones de chikungunya dans le Var en 2017.
Des gestes simples pour éviter la prolifération des moustiquesDes gestes simples pour éviter la prolifération des moustiquesChacun, en modifiant son comportement et en adoptant des gestes simples et peu contraignants, peutparticiper à la lutte contre la prolifération des moustiques tigre et aider à prévenir l’introduction de ladengue, du chikungunya ou du zika en métropole. En particulier, il est très important de supprimer leseaux stagnantes, qui permettent la reproduction du moustique, autour de son domicile.
Je couvre, je jette, je vide tous les récipients pouvant contenir de l’eau - Pour limiter la prolifération des moustiques tigres, sources de nuisances et de maladies, ces gestessont indispensables : enlever les soucoupes des pots de fleurs ou les remplir de sable, changer l’eaudes vases plusieurs fois par semaine, vérifier le bon écoulement des gouttières, mettre à l’abri de lapluie ou supprimer les pneus usagés et tout autre objet pouvant se remplir d’eau, etc.
Les professionnels de santé pleinement mobilisés - La Direction générale de la Santé rappelle aux professionnels de santé qu’il est très important designaler à l’Agence régionale de Santé tout cas de dengue, de chikungunya ou de zika rencontré. Cesignalement qui participe à la surveillance épidémiologique de ces maladies infectieuses, permetégalement aux autorités locales de mettre en œuvre des mesures de gestion autour des cas.Ainsi, pour éviter la mise en place d’un cycle de transmission autochtone de ces maladies, uneenquête entomologique est réalisée autour de chaque cas humain recensé dans un département où lemoustique tigre est installé. S’il est présent autour des habitations d’une personne malade, destraitements insecticides de lutte anti-vectorielle sont réalisés par des opérateurs publics dedémoustication.
Bon à savoir -Vous résidez en métropole et vous pensez avoir observé un moustique tigre dans votre commune ? Vous pouvez le signaler et contribuer ainsi à la surveillance de son implantation :
- sur le portail officiel www.signalement-moustique.fr
- via l’application mobile IMoustique, disponible gratuitement sur l’AppStore et Google Play
Plus d’informations sur le site du ministère des Solidarités et de la Santé :
http://solidarites-sante.gouv.fr/sante-et-environnement/risques-microbiologiques-physiques-et-chimiques/especes-nuisibles-et-parasites/moustiques-vecteurs-de-maladies