Fusillades, Meurtres, Incendies: Castaner annonce après deux Ans le Déblocage d'une "Police de Sécurité du Quotidien" pour La Seyne et Toulon - Le ministre de l’Intérieur annonce le déploiement de la police de sécurité du quotidien (PSQ) à Berthe à La Seyne, à Pontcarral, La Beaucaire ainsi qu'à Sainte-Musse à Toulon. «J’ai décidé d’en rajouter 17, pour porter à 32 le nombre total créés cette année, affirme-t-il. Nous avons pris en compte deux indicateurs pour les choisir: la réalité de la délinquance locale mais aussi la volonté de tous les acteurs de terrain de travailler ensemble».
Emilie Guerel (députée de la 7e circonscription du Var), Jean-Luc VIDELAINE (préfet du Var) et Marc Vuillemot (maire de La Seyne sur Mer) se sont déplacés cet après-midi du 08/02/2018 à la cité Berthe pour faire un point d'étape sur l’action et les perspectives de la police de sécurité du quotidien et pour annoncer in situ ce dispositif. Avec cette annonce, Christopher Castaner porte à 32 le nombre de nouveaux quartiers dit de reconquête républicaines créés dans l'Hexagone en 2019, et lancés par Gérard Collomb juste avant son départ du gouvernement en septembre dernier. Un QRR a déjà été créé dans les quartiers nords de Marseille l'an dernier, tandis qu'il sera déployé dans le quartier Saint-Charles cette année. A Nice, le même dispositif sera également effectif pour les zones de l'Ariane et des Moulins en 2019. Dans l'ensemble, quarante-neuf quartiers seront éligibles au dispositif d'ici la fin de l'année. A terme, il concernera soixante secteurs sensibles horizon 2020 ... Maintenant la question se pose: Est-que que cette annonce va faire avancer "Le Schmilblick" ?
"Lancée il y a un an par mon prédécesseur, la Police de Sécurité du Quotidien, part d’un constat: celui d’une relation entre les forces de l’ordre et les Français qui ne doit jamais se tendre ni s’éprouver. Le constat de policiers et de gendarmes qui n’avaient pas les moyens adaptés et travaillaient dans des conditions parfois très dures. Le constat, enfin, de quartiers gangrénés par les trafics, celui d’une délinquance qui continuait à sévir, à miner. Ces constats, avec Laurent Nunez, nous les partageons et nous sommes déterminés à tout faire pour leur donner une réponse adaptée. La police de sécurité du quotidien a un objectif : le sur-mesure. Bâtir une sécurité adaptée à la ruralité comme aux centre-villes, aux banlieues comme aux littoraux ou aux zones de montagne. Placer le bon agent au bon endroit, spécialement formé pour lutter contre la délinquance du territoire où il est en poste. Veiller, en somme, à la sécurité des Français sur chaque mètre carré de la République.
La Police de Sécurité du Quotidien a un enjeu, aussi : la confiance. Nous devons tisser un lien inébranlable entre les Français et leurs forces de l’ordre et permettre, partout, le respect de l’uniforme et de l’action des policiers et des gendarmes. Nous devions d’abord redonner des moyens financiers, matériels et humains. C’est ce que nous avons fait avec un budget en très forte augmentation ou encore en lançant le recrutement de 10 000 policiers et gendarmes supplémentaires d’ici 2022"...
En même temps, les équipes de l'office HLM ont entamé les opérations de mise en sécurité de la tour du Gère,.. les derniers locataires ont demandé un délai supplémentaire avant de partir « Vendredi, il restait deux familles dans la tour. L'une a terminé son déménagement en début d'après-midi, indiquait David Guengant, directeur de l'office HLM Terres du Sud Habitat, mais la seconde n'a pu aller au bout de l'opération. Nos équipes les ont aidés à descendre des meubles, mais il y a en a beaucoup. Et les membres de cette famille travaillant, ils n'étaient pas totalement disponibles. Nous les avions donc autorisés à faire des allers-retours jusqu'à 17 h, heure à laquelle on prévoyait de souder l'accès au rez-de-chaussée ».
« Pour raison de sécurité liée à l'environnement du quartier que chacun sait, je ne peux pas laisser une famille seule dans la tour ce week-end, poursuivait le responsable de TSH. Nous leur avons donc proposé, soit d'intégrer un appartement dans un autre immeuble, soit de dormir à l'hôtel en attendant de trouver le logement qui leur conviendra. Et ils finiront de récupérer leurs effets personnels lundi »
Face à l'urgence, il faut d’abord « sécuriser l'endroit pour que plus personne n'y accède. Et pour la suite, pourquoi ne pas lancer un concours d'idées. Puisque la puissance publique n'aidera pas - dans la mesure où elle a déjà investi dans ce bâtiment -, il serait possible, avec le concours d'opérateurs privés, de le transformer, de changer son usage, d'en faire quelque chose d'exceptionnel et de symbolique. À la fois dans la démarche et dans la destination. Et qui pourrait aboutir à une réappropriation par les gens du quartier. Ce serait une belle aventure ».