Mise à Jour du 18/04/2020 - Un deuxième marin contaminé au Covid-19 sur le porte-avion Charles de Gaulle a été admis en réanimation. C'est ce qu'a indiqué sur RTL ce samedi 18 avril le chef d'État major de la marine, l'amiral Christophe Prazuck. À propos du premier, il a précisé que "les médecins restent très prudents sur l'évolution" de la maladie. "À côté de ces deux marins qui ont donc ls symptômes les plus sévères, 12 autres sont sous oxygène et 12 autres sont à l'hôpital", a encore indiqué l'amiral. Concernant le dépistage, il explique qu'il y a eu "2.010 tests qui ont été pratiqués sur la totalité des marins du Charles De Gaulle et des marins du Chevalier Paul qui était l'escorteur qui l'accompagnait". Au total, 1.046 marins du porte-avions français ont été testés positifs sur un total de 1.760, a indiqué ce samedi l'armée français.
Mise à Jour du 17/04/2020 - Auditionnée par la commission de la Défense de l’Assemblée nationale, Florence Parly a déclaré ce vendredi 17 avril que sur 2.010 tests réalisés sur les marins du groupe aéronaval, 1.081 sont positifs au Covid-19. 545 d’entre eux, présentant des symptômes, sont sous surveillance étroite du service de santé des armées. 24 marins sont toujours hospitalisés à l’hôpital militaire Sainte-Anne à Toulon. Un marin, évacué par hélicoptère alors que le Charles de Gaulle était au large du Portugal, est toujours en réanimation.
#Coronavirus #Covid19: Le Porte-Avions nucléaire français Charles-de-Gaulle a accosté ce Dimanche 12/04/2020 dans l'Après-Midi à Toulon - Cinquante militaires avaient été testés positifs au coronavirus à bord, entraînant le retour anticipé en France du Porte-Avions. Quelque 1.900 marins du Charles-de-Gaulle et de la frégate qui l'accompagnait vont être répartis à partir de dimanche dans des sites du Sud de la France, pour deux semaines d'isolement. Les équipages du porte-avions, du groupe aérien embarqué (GAN) - hélicoptères, avions de surveillance Hawkeye et Rafale - et de la frégate Chevalier Paul qui les accompagne seront confinés 14 jours «dans des enceintes militaires avant de rejoindre leurs foyers». Le ministère avait indiqué dès mercredi que le porte-avions avait anticipé son retour en France après la découverte à son bord de cas suspects.
Après l'accostage du porte-avions dans son port d'attache, une opération logistique lourde de débarquement de tout l'équipage doit débuter. «Tout le monde sera testé», et les militaires, quelque 1700 personnes qui servaient sur le Charles-de-Gaulle plus 200 de la frégate qui l'accompagnait, seront confinés pour un isolement sanitaire de deux semaines, sans contact avec leur famille, «sur des emprises militaires du Var et de la région». «Des capacités d'hébergement et d'alimentation seront mises en place sur les bases navales et aéronavales, pour assurer le meilleur accueil aux marins en quatorzaine», a précisé le ministère. L'ensemble des bâtiments et aéronefs seront désinfectés «pour leur permettre de recouvrer au plus tôt leur pleine capacité opérationnelle». «Cela n'a jamais été fait auparavant, c'est un travail énorme», a expliqué à l'AFP le porte-parole de la Marine nationale, le capitaine de vaisseau Eric Lavault.
Les tests n'ont été effectués que sur une partie de l'équipage du Charles de Gaulle, mais celui de la frégate sera aussi confiné. Le communiqué fait d'ailleurs état de «dizaines de cas» sur le porte-avions «et son escorte». L'origine de la contamination du groupe aéro-naval n'est pas encore connue. Il n'a pas été en contact avec un élément extérieur depuis une escale à Brest le 15 mars. Il s'est donc passé trois semaines entre celle-ci et l'apparition des premiers cas, au delà de la quatorzaine habituellement retenue pour prévenir la contagion. «Notre objectif est de protéger tous nos marins mais aussi leur famille et les Français en déployant un dispositif inédit d'accueil que l'on veut le plus humain, le plus coordonné, le plus concerté mais aussi le plus efficace», selon la porte-parole de la préfecture maritime. Dans le même temps, le bâtiment ravitailleur Somme et la frégate anti sous-marine La Motte-Picquet devaient regagner Brest, où les équipages seront testés avant que leur avenir immédiat soit déterminé. Quant aux appareils du GAN et leurs équipages, ils rejoindront leurs bases respectives.