"Bonaparte 1793": Une Création de René Raybaud - Bonaparte 1793, la prise de La Seyne pour libérer Toulon avec les soldats de l'an II. La première victoire de Napoléon. Une Création de René Raybaud, directeur du théâtre Poquelin, Joseph DECHIFRE et Patrick GABRIELLI en collaboration. Au théâtre de Fabrégas (Tarifs : 13€ et 8€ ) et au fort Balaguier les 07 et 08 Septembre 2021 ... Réservation location au 06.30.36.73.30 ou au 04.94.30.55.00. Pour assister aux répétitions: 14h30 (CAUSE COVID 5 PERSONNES AUTORISÉES POUR DISCUTIONS) RENDEZ VOUS OBLIGATOIRE au TEL: 06.30.36.73.30.
Buonaparte sur les terres seynoises - Avec l’enthousiasme d’un comédien passionné, René RAYBAUD prépare depuis quelques mois un spectacle pour marquer l’année Napoléonienne et surtout pour remettre à leur niveau historique, les terres seynoises. Car c’est exclusivement des batailles venues de leurs collines rondes que Toulon a été libéré, le 18 du mois de Nivôse de l’An II. Cette épopée, partant du Beausset, d’Ollioules jusqu’aux batteries pointant la flotte anglaise depuis les Quatre Moulins, La Garenne, Brégaillon ou l’Evescat, vous emportera sur les événements qui ont permis à la République de survivre. Toulon était le dernier bastion, tenu par les coalisés, anglais, espagnols et piémontais qui défendaient les royaumes d’une Europe n’allant pas tarder à porter le feu à cette nouvelle République encore fragile.
Ce spectacle sera donné au Fort de Balaguier à des dates qui ne sont pas encore fixées et dans le cadre des commémorations du deux-centième anniversaire de la naissance de Napoléon, préparées par la ville. Une création originale en collaboration avec Patrick Gabrielli et Jo Dechifre. Contact: René Raybaud – Téléphone 06.30.36.73.30. ... Voir les vidéos ci-dessus et ci-dessous.
BUONAPARTE 1793 - Mardi 07 et Mercredi 08 septembre 2021, à 21 heures, le Fort de Balaguier accueillera les deux spectacles donnés par le Théâtre Poquelin et René Raybaud sur le thème de la bataille décisive qui a eu lieu le 26 Nivôse 1793, sur les terres seynoises. Racontée avec talent et enthousiasme, l'épisode de la prise de l'Eguillette et du fort Mulgrave met en exergue les soldats de l'an 2 et la première victoire du futur empereur Napoléon Buonaparte.
Mise en scène par Romain Bouteille avec des images projetées de Patrick Gabrielli, ces deux spectacle avec leur entrée gratuite, donneront lieu à un recueil de dons en faveur des sinistrés varois des incendies du mois d'août dernier. Réservations conseillées au téléphone 06.30.36.73.30 - ou 04.94.30.55.00.
BUONAPARTE L’HOMME DU DESTIN - Selon Raymond Aron : « contrairement à Marx, l’Histoire n’est pas prédestinée par l’économie, mais souvent par les individus ». Friedrich Hegel, le grand philosophe écrivait : « les grands hommes sont ceux dont les fins particulières contiennent la substantialité que confère la volonté de l’esprit du monde ».
C’est la destinée de Buonaparte. Les fins particulières sont celles que poursuivent les hommes à leurs profits. La substantialité, c’est la volonté de ces hommes à dépasser leur condition et à saisir les instruments qui vont leur permettre d’affirmer leur présence, leur compétence et leur détermination.
BUONAPARTE c’était un homme, un capitaine, qui s’est trouvé (hasard ou pas), à la charnière d’une époque qui basculait vers une nouvelle façon de concevoir le monde. L’idée du bonheur, était chose nouvelle en Europe, le plus puissant explosif que l’on puisse imaginer, écrivait Saint-Just, qui, lui aussi était à l’affaire Buonaparte, le corse, ne pouvait pas entreprendre autre chose que de poursuivre un parcours, afin de s’assurer de sa promotion. Il était passionné, il l’a démontré. Le Capitaine ne pouvait pas savoir encore que les fins qu’il poursuivait, dans la tempête révolutionnaire, allaient lui fournir tous les outils pour entamer une carrière fulgurante.
A l’époque, ce n’était pas un aigle, il était ami avec Augustin de Robespierre et il professait une foi jacobine. Je pense qu’à cette période de sa vie il était sincère dans ses convictions. Plus tard, il a compris, après la chute de Maximilien et Augustin de Robespierre, qu’il fallait se faire une raison et adopter une autre vision de la République. La révolution, de toute manière, était devenue : « glacée, il ne reste plus que des bonnets rouges portés par l’intrigue » écrivait Saint-Just. Buonaparte en a tiré la conclusion … On la connait. Il fallait que le fleuve révolutionnaire revienne dans son lit. Buonaparte, c’est Robespierre à cheval.
signé: Patrick GABRIELLI – Juin 2021
Les Soldats de l’An II - Des villes, des villages, de la France meurtrie. Artisans, paysans, poètes ou bucherons ont répondu hâtifs à l’appel de la patrie pour bouter les coalisés, maîtres de Toulon. La rade conquise par l’armada anglaise, les remparts et batteries tenus des espagnols, se souviennent de mille sept-cent-quatre-vingt-treize quand ces soldats dépouillés ont reconquis leur sol.
Ces soldats de l’An deux, dans des charges épiques sous les boulets, la mitraille et les baïonnettes comme à Valmy, ont sauvé la République qui sans eux se détruisait dans une défaite. C’est sur ce bord de rade, face au Mont-Faron sur les collines rondes des terres seynoises que s’est forgée l’union du peuple et de sa nation à tout jamais honorée par La Marseillaise.
signé: Jo DECHIFRE - Dessin: Patrick GABRIELLI