Réunion publique: Rénovation de la Corniche Tamaris, le 25 Mars 2022 - Suite à une première visioconférence et à trois diagnostics en marchant, la Métropole Toulon Provence Méditerranée vous convie à la Bourse du travail, avenue Gambetta, à une réunion publique d’informations vendredi 25 mars 2022 à 17h30 sur la rénovation de la Corniche Tamaris, qui doit débuter fin 2023.
La forte participation au diagnostic a permis d’améliorer la connaissance des usages et d’intégrer des souhaits pour le devenir de la corniche. L’agence Guillermin, paysagiste, va maintenant dessiner le projet d’aménage- ment d’ici le mois de juin 2022. La prochaine réunion publique du 25 mars présentera les grandes lignes du projet d’aménagement. Cette esquisse répondra au programme défini par la Métropole et intégrera les éléments issus du premier diagnostic. Elle sera progressivement affinée et améliorée pour aboutir au projet finalisé fin juin.
Donner votre avis sur le projet ? C'est encore possible ! - Habitants et/ou usagers, vous pouvez encore participer en échangeant avec le paysagiste et la Métropole sur cette proposition d’aménagement de la corniche : EN PARTICIPANT À L'UN DES ATELIERS (Inscription préalable aux ateliers par mail à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ou par téléphone au 04.94.06.96.33.). En présence du paysagiste et de la Métropole sur l’une des 3 dates au choix: • JEUDI 31 MARS > 14H00 -16H30 • JEUDI 7 AVRIL > 14H00 -16H30 • JEUDI 7 AVRIL > 17H30 - 20H00. Les ateliers se dérouleront dans une salle à proximité de la corniche (lieu communiqué lors de l’inscription). Vous pouvez suivre toute l’actualité du projet d’aménagement de la corniche sur le site de la mairie https://www.la-seyne.fr/les-projets/la-corniche-de-tamaris/.
Un projet ambitieux qui fera rayonner notre territoire, celui de la métropole et même de la région, car c’est un balcon unique sur la Méditerranée", a loué en préambule la maire Nathalie Bicais. De fait, les esquisses présentées par l’architecte paysagiste Vincent Guillermin ont de quoi faire rêver les Seynois. Beaucoup ont d’ailleurs exprimé leurs attentes lors de la phase de concertation organisée en janvier: 200 personnes ont participé aux visites in situ (nos éditions précédentes), et plus d’un millier ont répondu au questionnaire en ligne. De cette participation citoyenne, il ressort que la priorité des usagers de la corniche est de pouvoir s’y "balader en toute sécurité", de "profiter des paysages", d’y "faire du sport" tout en étant moins exposé aux nuisances liées au trafic automobile. Des attentes qui devraient pouvoir être satisfaites, d’autant qu’elle coïncident avec le cahier des charges du projet qui prévoit la création, sur tout le linéaire, d’une piste cyclable et d’une promenade piétonne sécurisées.
Cela étant, précise Vincent Guillermin, "l’aménagement ne sera pas le même sur les 4,7km, car la largeur de l’emprise varie selon les tronçons: sur 20% du linéaire (corniche Pompidou), elle est de 13m; mais sur les 80% restants, elle n’est de 10m". S’y ajoute la difficulté, sur certains secteurs, de ne pas pouvoir toucher au muret qui longe la mer, car il est classé d’intérêt "patrimonial". Là où ce parapet doit être conservé, il faudra choisir entre mettre la circulation en sens unique (de la corniche Giovannini au port du Manteau) ou aménager la promenade piétonne en "encorbellement" au-dessus de l’eau. Et clairement, la perspective de déambuler en surplomb de la mer est jugée séduisante par de nombreux participants à la concertation.
D’autant que l’architecte dégaine une autre idée à faire pétiller les yeux: le long de la corniche Pompidou (où la largeur permet de réaliser les voies de circulation à double sens, d’aménager la piste cyclable et même d’inclure des arrêts de bus et des espaces végétalisés), il propose d’installer des "pontons promenade", perpendiculaires à la route et reliés entre eux pour, véritablement, marcher sur l’eau sur des dizaines de mètres! "On peut envisager de tels équipements sur la partie sud car les fonds marins y sont très dégradés, envasés, et la faune inexistante. Mais ce concept devra être validé par les services de l’État avec qui on discute", indique Vincent Guillermin.