Un Communiqué de Nathalie Bicais, Maire de La Seyne-sur-Mer, suite aux Evènements de la Présentation - Madame Nathalie Bicais, Maire de La Seyne-sur-Mer, tient à apporter publiquement son soutien aux représentants des forces de l’ordre qui ont été blessés lors des heurts qui se sont déroulés à la Présentation, à savoir 3 policiers nationaux et 2 policiers municipaux. Madame Le Maire a fait part le jour même de son soutien aux forces de l’ordre auprès de Monsieur Stéphane Garcin, Commissaire de police de la circonscription La Seyne-sur-Mer / St-Mandrier et de Monsieur Cédric Landreau, Directeur de la sûreté publique en mairie de La Seyne-sur-Mer.
Des heurts ont éclaté mardi 26/04/2022 dans le quartier La Présentation à La Seyne, après que le conducteur d’un scooter a refusé d’obtempérer lors d’un contrôle de la police municipale. La situation s’est tendue et a même dégénéré en fin d’après-midi, menant à "une violente altercation, dans laquelle une trentaine d’habitants de la cité ont pris à partie la police nationale venue en renfort", relatent plusieurs sources policières. Des projectiles ont été lancés sur les forces de l’ordre depuis des immeubles, indique la direction départementale de la sécurité publique du Var. Et des menaces de mort ont été proférées.
Tractopelle incendiée - Alors que la police avait quitté les lieux, une tractopelle de chantier a été incendiée, ainsi que deux containers à poubelle. Des parpaings ont été placés en travers de la chaussée, pour bloquer les accès routiers. Une deuxième intervention de la police nationale a été engagée, menant à des interpellations, en début de soirée. Au total, cinq personnes étaient toujours en garde à vue ce mercredi, des majeurs âgés de 20 à 28 ans. L’enquête porte sur des faits de violence, rébellion, outrage, refus d’obtempérer, dégradation de biens publics et privés. Trois policiers nationaux ont été légèrement blessés, l’un d’eux aurait reçu plusieurs coups. Des policiers municipaux ont également été pris à partie, et des véhicules caillassés. La nuit suivante a été calme. "C’est une cité compliquée par sa disposition, la police nationale y est investie depuis des mois et y fait des passages très réguliers, mais c’est un lieu de tension", observe un policier.