Le Futur des Sablettes à La Seyne-sur-Mer: Une Consultation Citoyenne Dynamique - Au cœur du marché des Sablettes, une initiative captivante a vu le jour : la possibilité pour les citoyens de façonner l'avenir des Sablettes. Entre les étals de vêtements, un "bureau de rue" géré par un bureau d'études mandaté par TPM était ouvert ce vendredi, offrant aux résidents une plateforme pour exprimer leurs opinions sur le projet de requalification du quartier.
Estelle Vailland, cheffe de projets à TPM, explique : "Une réflexion globale est en cours. Elle englobe l'espace public, avec un accent particulier sur l'avenue De Gaulle, les placettes, le square Matisse en face du Grand Hôtel, le chemin Rey… L'objectif est de mettre en valeur l'architecture exceptionnelle du quartier tout en renforçant son caractère environnemental. Nous partons d'une feuille blanche et écoutons les attentes des habitants, des usagers, des commerçants et des touristes."
Un grand plan du quartier, symbolisant cette "feuille blanche", a permis aux participants d'ajouter leurs idées via des post-it. Parmi les souhaits évoqués : "Retrouver de la fraîcheur", "ajouter plus de végétation", "aménager des sols plus clairs", "réinstaller des poubelles", et "améliorer la signalétique".
De nombreuses voix s'élèvent en faveur de la piétonnisation de la rue centrale pour "faciliter la déambulation" et "étendre les terrasses des commerces". Certains préconisent également davantage de parkings à l'extérieur du hameau et la création d'une piste cyclable au centre. Cependant, des résidents se déclarent "très satisfaits" de la situation actuelle et souhaitent "ne rien changer".
La maire, Nathalie Bicais, souligne : "Si l'architecture du hameau est très jolie, l'équipement de l'espace public n'a pas été repensé depuis longtemps et peut être amélioré." Elle insiste sur la nécessité d'entendre les observations des habitants avant les études approfondies à venir.
Cette première phase de consultation se poursuivra avec un autre "bureau de rue" le 27 décembre 2023, suivi de "diagnostics en marchant". Les études ultérieures affineront le projet en collaboration avec des experts, avant que les travaux, évalués à 2,5 millions d'euros, ne débutent dans au moins un an.